Suite à la plainte déposée par les parents d’élèves, Cheap
Jordan Shoes une enquête a été lancée ce mardi 3 février par les autorités et la Commission sud-africaine des droits de l’homme.
Une décision qui semble sortie d’une autre époque. Des parents d’élèves d’une école sud-africaine ont porté plainte après que leurs enfants aient été séparés en classe suivant leur couleur de peau. Une pétition a été signée par une trentaine de famille suite à cette nouvelle glaçante. Elle proteste contre la composition des classes de l’école maternelle et primaire de Pretoria, la Curro Foundation School, où enfants blancs et noirs avaient été séparés.
«Je ne tolèrerai pas qu’un seul enfant se retrouve dans la situation d’où nous sommes sortis», a tonné Panyaza Lesufi, ministre régional de l’Education, dans une allusion au régime d’apartheid. Jusqu’en 1994, les Noirs et les Blancs se rendaient dans des écoles séparées.
L’école plaide le malentendu, invoquant une séparation par «culture» pour enseigner dans la langue des enfants. Un argument qui peine à convaincre. Les autorités africaines ont bien l’intention de mener une enquête sur le racisme au sein des établissements privés du pays. La Commission sud-africaine des droits de l’homme, un organisme public mais indépendant, a également lancé une enquête. «Il est inquiétant de voir que des enfants vont être victimes de ségrégation sur la base de leur couleur de peau dans la nouvelle Afrique du Sud», a dénoncé le porte-parole de la Commission, Nike
Free Isaac Mangena.
Sa commission a envoyé des observateurs dans l’école ce mardi 3 février pour vérifier que les classes ont bien été redistribuées. «Nous devons réguler ce secteur», a insisté le ministre régional de l’Education après avoir visité l’école.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire