Faute de place dans les établissements spécialisés français, Tn Requin plusieurs centaines d'enfants se rendent en Belgique ou en Suisse pour suivre des cours adaptés à leur handicap.
La scolarisation des enfants handicapés est un perpétuel casse-tête pour certains parents. Manque de place dans les structures spécialisées, échec de l'accompagnement en milieu ordinaire… Environ 20.000 enfants handicapés seraient obligés de rester à la maison. Face à cette situation, des milliers de parents sont contraints de scolariser leurs enfants en Belgique et parfois en Suisse. Une solution toujours très compliquée.
Un manque de place en France
Malgré les nombreux dispositifs mis en place par la France pour scolariser les enfants handicapés, «on manque cruellement de places en établissements spécialisés, notamment dans les Instituts médico-éducatif (IME)», déplore Sophie Cluzel, présidente de la Fnaseph (Fédération nationale des associations au service des élèves présentant une situation de handicap). Ces enfants lésés sont souvent autistes ou polyhandicapés (handicap mental et moteur). «Ils sont aptes à suivre un cours dans une école spécialisée mais ne trouvent aucune place dans un foyer médical», précise de son côté Bernard Peyroles, président de l'association Andephi (Association nationale de défense des personnes handicapées en institution).
Les parents préfèrent la Belgique
La prise en charge en Belgique serait aussi meilleure. «Certains parents ne veulent plus Air
Max d'une approche purement médicale, voire psychiatrique et souhaitent une prise en charge plus éducative et comportementale», explique encore Sophie Cluzel de la Fnaseph. Contrairement à la France, qui cherche prioritairement à scolariser les enfants dans les classes ordinaires, la Belgique a depuis les années 1970 privilégié la voie de l'enseignement spécialisé. Dans ces écoles, les classes comptent très peu d'élèves (une dizaine environ)
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