Sharbat Gula, immortalisée en 1985 par le magazine National geographic, Tn Requin est devenue une icône. Elle aurait tenté d'obtenir la nationalité pakistanaise en faisant croire qu'elle était née à Peshawar.
Elle était devenue une icône d'un peuple. Celui des réfugiés afghans fuyant l'attaque communiste. Sharbat Gula, visage le plus célèbre de son pays depuis que son portrait avait fait la une du magazine National geographic, en 1985, est accusée d'avoir obtenu de faux papiers d'identité pakistanais.
Le cliché, pris en 1984 dans le camp de réfugié de Nasir Bagh à Peshawar, est saisissant. La jeune fille pachtoune, âgée de 13 ans, fixe le spectateur de ses grands yeux perçants vert clair, un léger voile recouvrant le haut de sa tête. Un véritable tableau. Elle devient «la femme afghane» aux yeux du monde entier. Par l'intensité de son regard, Tn Nike elle incarne à la fois souffrance et dignité.
Retrouvée en 2002
En 2002, National geographic avait retrouvé Sharbat Gula ,retournée vivre en Afghanistan au milieu des années 1990. Si en 17 ans, les traits ont pris la marque du temps, le grand regard triste ne permet pas de douter de son identité. Elle confie n'avoir jamais vu le cliché qui l'a rendue célèbre. Le magazine indique que son mari, Rahmat Gul est resté à Peshawar où il est boulanger car il n'y a pas de travail en Afghanistan. Sharbat Gula revient le voir pendant l'hiver. L'été, son asthme ne lui permet pas de rester dans l'étouffante ville pakistanaise.
Près de 13 ans plus tard, Nike
Tn Pas Cher Sharbat Gula revient dans l'actualité. Cette fois par la petite porte. Les autorités pakistanaises accusent l'ancienne icône du peuple afghan de posséder de faux papiers pakistanais. Selon plusieurs responsables.
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