DÉCRYPTAGE - Les États-Unis, Nike TN désormais préoccupés par la lutte contre les djihadistes de Daech, admettent «qu'au final» il faudra parler avec Damas.
«Au final, il faudra négocier» avec Bachar el-Assad, adéclaré dimanche le secrétaire d'État John Kerry sur CBS en évoquant une transition politique en Syrie, qui est entrée ce 15 mars dans sa cinquième année d'une guerre sanglante entre le régime et ses opposants.
Jamais, un responsable américain n'était allé aussi loin pour reconnaître un rôle au président syrien que les Occidentaux cherchent pourtant à évincer du pouvoir depuis 2011. Mais cette déclaration s'inscrit en fait dans le droit fil de précédentes affirmations de dirigeants américains, signes d'une indéniable évolution adoptée sous la contrainte de la lutte contre le terrorisme djihadiste.
Vendredi dernier, le directeur de la CIA, TN Requin John Brennan, avait déjà admis que les États-Unis ne voulaient pas d'un effondrement de l'État syrien, qui laisserait le champ libre aux extrémistes islamistes, dont le groupe État islamique. «Aucun d'entre nous, Russie, États-Unis, coalition (contre l'EI), États de la région, ne veut un effondrement du gouvernement et des institutions politiques à Damas», mettait en garde John Brennan. «La dernière chose que nous voulons, c'est de leur permettre [aux djihadistes, NDLR] de marcher sur Damas», ajoutait le patron de la CIA.
Il y a dix jours, John Kerry lui-même avait affirmé que «Bachar el-Assad avait perdu toute apparence de légitimité, TN Pas
Cher mais pour nous, il n'y a pas d'autres priorités que de combattre Daech et les autres réseaux terroristes». Sur CBS, John Kerry n'a toutefois pas réitéré sa phrase sur la perte de légitimité de Bachar el-Assad.
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