lundi 2 mars 2015

Les familles d'otages, proies potentielles d'informateurs véreux

Certains profitent de la vulnérabilité des Nike Tuned familles en leur promettant de jouer les intermédiaires et de sauver leur proche pris en otage.
Mardi, Isabelle Prime, une expatriée de 30 ans, a été enlevée à Sanaa au Yemen. Dans la foulée, la cellule de crise du Quai d'Orsay a été activée et «tout est mis en oeuvre pour la retrouver», assurait le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius ce mercredi matin. Comme à chaque fois pour les familles d'otages commence une période ponctuée de doutes, d'inquiétudes et d'interrogations. Qui sont les ravisseurs? Que veulent-ils? Où sont-ils? Pour obtenir des réponses, les familles peuvent compter sur le ministère des Affaires étrangères et sur les associations mais doivent aussi apprendre à se méfier.
Car il arrive que «des informateurs plus ou moins véreux profitent de la vulnérabilité des familles en leur promettant de sauver leur proche pris en otage», explique Dorothée Moisan, Air Jordan journaliste et auteur de Rançon$, Enquête sur le business des otages*. Dans son livre, elle raconte d'ailleurs comment le père de Sonia Wendling, retenue en otage avec Stéphane Loisy pendant plusieurs mois à Jolo aux Philippines en 2000, a été approché par un homme qui se présentait comme «un ancien des services», capable de «sauver sa fille». A l'époque, le rendez-vous est fixé à l'aéroport d'Orly. Jean Wendling s'y rend, accompagné de Stephan Malvoisin, un consultant privé. Ils y rencontrent un homme d'une quarantaine d'années en costume mais qui «se la joue baroudeur». L'entretien dure une dizaine de minutes. De quoi laisser le temps à des agents de la DST, camouflés dans l'aérogare, de le prendre en photo. Résultat des courses: «Le mec sortait de prison où il avait purgé une peine pour escroquerie», Nike Free Run rapporte Dorothée Moisan. «Il était en conditionnelle et devait être le vendredi à Lyon à 14 heures pour son.

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