lundi 11 mai 2015

Nike tn requin L’extrême droite est incompatible avec le syndicalisme

L'extrême droite est incompatible avec le syndicalisme, entonne un membre de la CGT, devant une centaine de représentants syndicaux réunis, mercredi, à la Bourse du travail de Béziers (Hérault). Le syndicalisme, c'est le rassemblement de tous les salariés pour défendre leurs intérêts ; l'extrême droite, c'est la division.? Le discours contre ?l'imposture sociale? des politiques extrémistes est martelé tout au long de cette rencontre intersyndicale entre six organisations (CGT, FSU, Solidaires, Unef, UNL et Fidl). Venus de Béziers, de Hayange (Moselle), d'Orange (Vaucluse), de Beaucaire (Gard) et d'autres communes passées aux mains du Front national ou de la Ligue du Sud, les participants applaudissent, avant de rejoindre l'un des quatre ateliers-débats. Si l'ambiance de cette journée de travail, entrecoupée d'un barbecue printanier, est ?fraternelle?, le ton, lui, reste grave. ?Nous sommes là pour raconter les attaques subies dans nos villes?, lance une militante autour de la table dédiée à ?l'éducation et la jeunesse?. SUR LE MêME SUJET RéCIT Le vieux FN attaque le ?gauchiste? Florian Philippot Par Dominique Albertini Installés dans un patio, professeurs et médiateurs sociaux y évoquent, tour à tour, l'intrusion des mairies FN dans les programmes pédagogiques, la baisse des financements dédiés au social, les pressions sur le personnel enseignant. ?Au Pontet, dans le Vaucluse, Joris Hébrard [1], le maire frontiste, a supprimé la gratuité de la cantine pour les plus pauvres?, note un participant. ?Les attaques contre les précaires se retrouvent dans toutes les villes FN?, abonde un autre. ?A Béziers, Robert Ménard a un problème avec la la?cité?, poursuit son voisin. Difficile, après la sortie du maire biterrois sur le ?fichage? des enfants musulmans, de passer à c?té de cette énième provocation. ?Salauds?. A l'étage, d'autres militants planchent sur la question de ?l'extrême droite employeur et acteur Nike tn requin économique local?. ?Ces partis se présentent comme antisystème, mais ils sont dans la continuation, voire l'affirmation de l'austérité?, s'emporte l'un d'eux. Les débatteurs pointent la baisse des dépenses publiques, les suppressions de postes, le management autoritaire et la remise en cause des droits syndicaux des salariés municipaux par les maires d'extrême droite. Plus loin, d'autres digressent sur la dérive sécuritaire ?générant peur et intolérance? et un dernier groupe réfléchit à ?l'instrumentalisation politique des subventions versées aux associations?. Si le bilan est partagé, reste à trouver des solutions pour contrer la vague frontiste qui secoue aussi bien les villes que les entreprises. ?On doit dépasser la simple dénonciation du racisme en démontrant qu'ils ne règlent en rien la question des salaires, du pouvoir Nike Tn d'achat, du logement?, note Eric Bachelart, de la FSU. ?Il faut créer le rassemblement des salariés autour du progrès social, appuie Pascal Debay, de la CGT, qui plaide pour une action de terrain. Certains de nos adhérents ne sont pas imperméables au vote extrémiste. Mais il n'y a pas que des salauds qui votent FN, il y a aussi ceux qui viennent de perdre leur emploi. Le FN fait semblant de représenter les ouvriers et les plus humbles. Il faut convaincre nos collègues que c'est faux.? Un travail nécessaire qui se joue au quotidien, autour de la machine à café ou lors de réunions syndicales, alors que le Front national fait des appels du pied aux syndiqués. Quelques-uns ont même rejoint ses listes lors des municipales. ?Campagne?. ?Le FN, qui a un discours d'un simplisme aberrant, arrive à les toucher, y compris les salariés. Mais, nike tn requin pas cher junior nous, nous n'arrivons pas à être entendus?, nuance un militant moins optimiste, soucieux de voir émerger une ?véritable unité? syndicale. Un rassemblement déjà à l'?uvre, selon Pascal Debay : ?La campagne que nous menons au plan national regroupe trois syndicats et des organisations lycéennes, mais on ne s'interdit pas d'élargir le cercle.? ?Il y a de la place pour tous. D'ailleurs, on travaille à une déclaration signée par l'ensemble des organisations [incluant la CGC, la CFTC, la CFDT et l'Unsa, ndlr]. Sauf une, hélas?, complète un militant. Soit FO, fidèle à sa ligne d'indépendance vis-à-vis du politique. Au risque de faire le jeu du FN.


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